
L’ostéopathie et la grossesse
Pendant 9 mois, de la conception à l’accouchement, le corps de la femme enceinte va subir des modifications considérables aussi bien hormonales que mécaniques pouvant affecter le bon déroulement de la grossesse et de l’accouchement. L’ostéopathie durant cette période et pendant l’allaitement permet de soulager bien des maux, et cela, sans danger pour la maman autant que pour le bébé.
Quand consulter un ostéopathe ?
• Avant la grossesse, afin de faire un bilan et de préparer le corps à l’accueil d’un embryon.
• Pour le confort de la grossesse, l’ostéopathie permettra une meilleure adaptation au changement de contraintes tissulaires et aux modifications hormonales et mécaniques induites par la grossesse. Elle apportera à la maman et au bébé, bien-être et équilibre.
• Préparation à l’accouchement
• En post-partum, 4 à 6 semaines après l’accouchement, de préférence avant de commencer la rééducation du périnée.
La plupart des médicaments (anti-inflammatoire non stéroïdien, antalgique, etc.) étant proscrits ou fortement déconseillés, le recours aux thérapies alternatives telles que l’ostéopathie durant cette période et durant l’allaitement permettent de soulager plusieurs maux de manière douce et sécuritaire autant pour la maman que pour le bébé. Ceci ne dispense en aucun cas d’un suivi obstétrical conventionnel, bien que le travail de l’ostéopathe s’intègre parfaitement dans le suivi médical de la grossesse.
Pourquoi un suivi ostéopathique ?
La prise de poids, le changement soudain de posture, les changements hormonaux et physiologiques (comme l’afflux de sang et la modification de pression qui en résulte) peuvent mécaniquement apporter un lot de contraintes durant la grossesse.
Après l’accouchement, les changements sont encore plus brutaux: le corps perd un poids conséquent d’un seul coup, les hormones chutent de manière vertigineuse, le tout pouvant provoquer douleurs, blocages et dérèglements de tous genres. Les indications pour consulter un ostéopathe sont donc nombreuses, notamment pour:
• préparer le bassin et le plancher pelvien pour faciliter le passage du bébé lors de l’accouchement;
• redonner de l’espace au bébé pour faciliter sa mobilité et prévenir les contraintes in utero qui pourraient s’exercer sur lui;
• soulager les gênes dues au volume pendant et après la grossesse (maux de dos, sciatalgies, etc.) À partir du 6e mois particulièrement, les ligaments commencent à s’étendre avant de devenir hyperlaxes, entraînant des douleurs plus ou moins intenses pouvant être handicapantes.
• minimiser les troubles vasculaires (maux de tête, jambes lourdes, sensation de pesanteur au niveau du petit bassin, etc.);
• limiter les troubles digestifs: nausées, vomissements, brûlures d’estomac, remontées acides, etc.;
• lutter contre les problèmes de sommeil et le stress;
• aider à la réappropriation de ce nouveau corps en post-partum et accompagner les conséquences du sevrage hormonal brutal (baby blues).
Recommandations de vos ostéopathes:
Chaque trimestre, ces particularités physiologiques comme nous l’avons expliqué plus haut peuvent entraîner de nombreux désagréments. Chaque femme est différente et chacune vivra sa grossesse de manière unique. Il n’y a donc pas de règles établies concernant le suivi ostéopathique bien qu’il ne soit pas rare de recommander plusieurs séances aux futures mamans durant cette période.
En fin de grossesse, lorsque bouger devient un peu plus pénible, vos ostéopathes peuvent vous proposer une séance d’ostéopathie aquatique. La chaleur, l’eau et l’absence de contraintes liées à la table ou à la mobilisation en font une solution de choix!